Extension de la gare - Un enjeu capital pour Genève

Initiative Cornavin
NOUS SOMMES TOUS CONCERNES

Le réseau ferroviaire de Genève, 2ème ville de Suisse et cité frontière, est saturé. L’extension de la gare de Genève Cornavin est nécessaire.La mise en service de la première étape est prévue pour 2025. Définir un plan urbanistique et de mobilité qui respecte les spécificités locales, sociales et environnementales, prenant en compte les extensions futures, tel est le défi du canton. La subvention de 790 millions, que la Confédération prévoit d’octroyer à Genève, donne au canton toute l’autonomie de décision quant à la variante à réaliser.

POURQUOI UNE INITIATIVE ?
Les CFF prévoient la construction de deux voies en surface. Ce projet ne tient pas compte des besoins ferroviaires à long terme et entraîne des démolitions importantes au centre-ville.
Le Collectif 500 propose la construction d’une gare souterraine qui anticipe les extensions futures et préserve un centre-ville pour ses habitants.
L’initiative lancée par le Collectif 500 permet aux citoyennes et aux citoyens de prendre part à ce débat essentiel pour le canton et d’être les artisans de leurs conditions de vie.

GARE SOUTERRAINE : L’AVENIR SANS DETRUIRE

Comme dans d’autres villes de Suisse, une gare souterraine est la variante réaliste et visionnaire :

La solution souterraine n’entraîne aucune démolition d’immeubles sur la ligne de Sécheron–Grottes-Servette-St-Jean.
Grâce aux 2 voies souterraines en direction de l’ouest, la connexion vers le CEVA (Annemasse) est améliorée, la cadence des RER augmentée. Le déploiement du trafic vers la France (direction Bellegarde par La Plaine) est facilité.
Les extensions futures, comme la construction d’un quai supplémentaire dans la gare souterraine, sont possibles.
La rénovation du quartier des Grottes peut se déployer selon les plans prévus par la Ville de Genève.
Genève préserve au centre-ville un tissu économique et social unique qui continuera d’apporter à la cité, de par sa vie de quartier, ses artisans et sa mixité sociale, un espace actif et populaire.
Elle ne dénature pas l’espace public et est moins bruyante.

DEUX VOIES EN SURFACE : DETRUIRE SANS AVENIR

Le projet des CFF propose un agrandissement de la gare en surface :
385 logements principalement à loyers modérés ainsi que des commerces sont détruits. Plus de 1′000 personnes, dont 755 habitants et 260 emplois, sont déplacées ou disparaissent. Sont touchés le bas des Grottes, de la Servette (Malatrex) ainsi que la rue des Gares.
Ce projet tient uniquement compte de l’axe Genève-St-Gall sans déploiement du trafic ferroviaire vers la région française. Le goulet d’étranglement entre Cornavin et St-Jean n’est pas résolu.
Les CFF eux-mêmes reconnaissent qu’en 2050 la version souterraine est incontournable pour ajouter des voies supplémentaires.
Les travaux d’aménagement en surface impliquent des travaux gigantesques, très certainement retardés par les délais de
résiliation et d’opposition.
Le projet de rénovation du quartier des Grottes est bloqué.
Pour les CFF, une juteuse affaire immobilière est à la clé. Selon les plans, les logements actuels, pour la plupart bon marchés, sont remplacés par des bureaux et des appartements luxueux. Propriétaire de terrains aux alentours de la gare, CFF Immobilier déclenche ainsi une spéculation destructrice qui verra le prix des terrains exploser comme à Zurich.
La population est reléguée en périphérie et les petits commerces sont remplacés par des chaînes dont les revenus permettent de s’installer dans le périmètre de la gare. L’image du centre-ville en est totalement modifiée.

LA VARIANTE SOUTERRAINE COÛTE MOINS CHER

Les experts de la variante souterraine estiment que le coût ne dépassera pas 1 milliard. Ce coût est proche de celui d’autres gares souterraines en Suisse.
Les CFF chiffrent leur variante en surface à 835 millions. S’ajoutent 500 millions calculés par la Ville de Genève pour le réaménagement de l’ensemble du quartier, soit un coût total de 1,335 milliard.

POURQUOI CETTE INITIATIVE AVANT LE RESULTAT DE L’EXPERTISE ?
Une expertise sur les deux variantes est en cours. Attendre le résultat, prévu en juin 2013, c’est laisser le choix ultime à un groupe de technocrates qui, jusqu’ici, n’a pas démontré une vision urbanistique pertinente, notamment :
1. Les CFF qui proposent pour la 2ème ville de Suisse une variante minimaliste et sans perspectives.
2. Le canton qui a accumulé « un retard de 30 ans » dans ses projets ferroviaires et ne propose à l’heure actuelle aucune
vision dans ce domaine.

Genève et son agglomération méritent un plan de mobilité performant.

Avec son initiative, le Collectif 500 demande au canton de s’engager pour une extension souterraine.

Soutiens au 09.04.13 : Ensemble à gauche, DAL, solidaritéS – Ateliers d’ethnomusicologie, Associations des Habitants de l’Ilôt 13Habitants de l’Ilôt 13, des Paquis Survap, “Délices-Voltaire” ASPeD, Conf. Univ. des Ass. d’EtudiantEs CUAE, Coopératives Codha, Ciguë, Emphytehome 13, 1515bis des Gares, La Pinacothèque, Pré en bulle, UOG – Martine SUMI, conseillère municipale Genève, Nicolas WALDER, conseiller administratif Carouge

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