Pour l’amour de l’eau

Partout, la raréfaction de “l’or bleu” aiguise les appétits des multinationales (dont les sociétés Vivendi et Suez) pour s’emparer de l’eau au mépris de l’intérêt collectif. Un constat implacable, fruit d’une enquête planétaire de trois ans diffusé par Arte, une excellente émission ! Pour tous ceux qui n’auraient pas pu la voir le mardi 18 novembre, Acidus vous donne ici le lien pour la regarder commodément assis chez vous.
Qu’en est-il de la préservation, des réserves naturelles et de la distribution de l’eau dans les années à venir ? Durant trois ans, des États-Unis à l’Afrique du Sud en passant par le Rajasthan et la Bolivie, Irena Salina a interrogé scientifiques, militants écologistes, porte-parole d’entreprises ou simples citoyens pour dresser un constat alarmant. L’eau représente désormais la troisième industrie mondiale après le pétrole et l’électricité, mais son caractère vital et sa raréfaction accélérée vont en faire, à court terme, la première ressource potentielle de profits à la surface du globe. Partout, y compris aux États-Unis, l’accès à l’eau potable est devenu problématique, et trente mille personnes meurent par jour dans le monde faute d’en bénéficier. Dans les bidonvilles des pays pauvres, la privatisation des réseaux, encouragée par la Banque mondiale - au profit notamment de deux multinationales françaises, Vivendi et Suez, et d’une britannique, Thames Water, les trois plus offensives en la matière - exclut un nombre croissant d’habitants, incapables de payer des factures qui ont augmenté brutalement. Et alors que l’”or bleu” excite de plus en plus ouvertement les convoitises, on découvre que le Conseil mondial de l’eau, créé officiellement pour arbitrer entre les intérêts contradictoires des États, des entreprises et des citoyens, est dirigé ouvertement par les représentants de Vivendi, Suez ou Veolia. Aux États-Unis, autre exemple, l’administration républicaine a refusé d’interdire le composant chimique nocif désormais proscrit en Europe, l’atrazine, que l’on retrouve, entre autres, dans l’eau du robinet. Quant à Nestlé et autres vendeurs d’eau en bouteille, ils se livrent à une compétition effrénée pour capter ce marché de plus en plus lucratif, quitte à saccager sources et rivières.Qu’en est-il de la préservation, des réserves naturelles et de la distribution de l’eau dans les années à venir ? Durant trois ans, des États-Unis à l’Afrique du Sud en passant par le Rajasthan et la Bolivie, Irena Salina a interrogé scientifiques, militants écologistes, porte-parole d’entreprises ou simples citoyens pour dresser un constat alarmant. L’eau représente désormais la troisième industrie mondiale après le pétrole et l’électricité, mais son caractère vital et sa raréfaction accélérée vont en faire, à court terme, la première ressource potentielle de profits à la surface du globe. Partout, y compris aux États-Unis, l’accès à l’eau potable est devenu problématique, et trente mille personnes meurent par jour dans le monde faute d’en bénéficier. Dans les bidonvilles des pays pauvres, la privatisation des réseaux, encouragée par la Banque mondiale - au profit notamment de deux multinationales françaises, Vivendi et Suez, et d’une britannique, Thames Water, les trois plus offensives en la matière - exclut un nombre croissant d’habitants, incapables de payer des factures qui ont augmenté brutalement. Et alors que l’”or bleu” excite de plus en plus ouvertement les convoitises, on découvre que le Conseil mondial de l’eau, créé officiellement pour arbitrer entre les intérêts contradictoires des États, des entreprises et des citoyens, est dirigé ouvertement par les représentants de Vivendi, Suez ou Veolia. Aux États-Unis, autre exemple, l’administration républicaine a refusé d’interdire le composant chimique nocif désormais proscrit en Europe, l’atrazine, que l’on retrouve, entre autres, dans l’eau du robinet. Quant à Nestlé et autres vendeurs d’eau en bouteille, ils se livrent à une compétition effrénée pour capter ce marché de plus en plus lucratif, quitte à saccager sources et rivières.

2 commentaires à “Pour l'amour de l'eau”


  1. 1 Silvia Carton c/o Alliance Sud 23 fév 2009 à 11:41

    Mesdames, messieurs,

    pouvez vous nous dire s.v.p.si le documentaire “Pour l’amour de l’eau” de Irene Salina existe-t-il en italien aussi? Merci d’avance et cordiales salutations. Silvia Carton

  2. 2 Andrea Eggli 23 fév 2009 à 1:32

    Madame,
    Je n’ai pas pu trouver une traduction en italien de ce excellent documentaire, ce qui est bien dommage ! Meilleures salutations, Andrea Eggli

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