Les négociants en matières premières ne connaissent pas la crise

Alors que des millions de personnes ont basculé dans la pauvreté en raison de l’explosion des prix des denrées alimentaires et de l’énergie, les négociants en matières premières affichent des bénéfices records. Qu’il s’agisse de charbon, de pétrole ou de céréales, Glencore, Cargill et consorts profitent de la hausse massive des prix due à la guerre en Ukraine.

Grâce à leurs résultats exceptionnels, nourris par trois années de crise, les négociants représentent désormais 8 % du produit intérieur brut de la Suisse, soit presque autant que la place financière. Mais contrairement à cette dernière, ce secteur à haut risque n’est soumis à aucun contrôle. Au regard de son poids, mais aussi des nombreux scandales qui l’éclaboussent, il est grand temps que le secteur des matières premières soit soumis à une autorité de surveillance.

Pour agir à la mesure des enjeux, la Suisse doit par ailleurs introduire au plus vite un impôt spécial sur ces profits illégitimes, comme l’ont fait d’autres pays.

Rapport de Public Eye sur les bénéfices de la guerre

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