NON à l’autonomisation du Service vaudois des automobiles

Acidus participe activement à cette campagne contre la privatisation d’une partie du service public. Vous trouverez ici l’argumentaire du Comité contre l’autonomisation. Des actions seront menées jusqu’à la date de la votation. Nous vous remercions de les rejoindre et de convaincre les personnes que vous cotoyés quotidiennement. Ce sera la meilleure manière d’arriver à concrétiser le souhait des signataires du référendum.

Avec une voix de majorité, le Grand Conseil a décidé «d’autonomiser» le Service des automobiles et de la navigation (SAN). C’est un pas décisif vers sa privatisation. Le Comité vaudois contre la privatisation du SAN a fait aboutir le référendum, notamment pour les raisons suivantes:

Payer deux fois? Non merci!

Si le oui l’emporte, le SAN devra «s’autofinancer». Pour y parvenir, il augmentera ses tarifs; les frais pour les contrôles de sécurité, les permis de conduire, les examens, ou pour la vente des plaques prendront l’ascenseur. Après avoir payé une première fois comme contribuables, les usagers repasseront à la caisse pour obtenir les prestations du SAN… De plus, l’opération se solderait par une perte de plusieurs dizaines de millions de francs pour les finances cantonales. Comme l’a dit un député libéral pour qualifier l’ensemble du projet «le contribuable va se faire tondre et en plus, il paiera la tondeuse!»

La sécurité routière privatisée

Le SAN assume des tâches qui relèvent de la sécurité de toutes et tous: contrôles des véhicules, des aptitudes à la conduite, délivrances des permis, etc. De telles décisions ne doivent pas être prises selon une logique de profit. Il en va de même pour les normes écologiques que le SAN a la mission de faire respecter. Avec l’autonomisation, l’application de ces normes passerait au second plan, derrière les préoccupations de rentabilité. Pour ces raisons aussi, conserver le SAN sous contrôle public est indispensable.

Des moyens pour répondre aux besoins

Les partisans de l’autonomisation ont tout fait pour empêcher le SAN de fonctionner correctement ces dernières années: attentes interminables, standard débordé, personnel surchargé. L’autonomisation dégradera encore la qualité du service parce que la recherche du profit entraînera de nouvelles économies sur le dos du personnel, qui verra son statut gravement dégradé, et sur celui des usagers. Il faut au contraire redonner au SAN les moyens d’assumer sa mission de service public.

Cette votation concerne l’ensemble du service public: si le oui l’emporte, le feu passera au vert pour ceux qui veulent privatiser le CHUV et d’autres services, aujourd’hui publics. Il est donc indispensable de voter non à la loi du 17 avril 2007 sur l’Etablissement cantonal des véhicules et des conducteurs.

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